Discuter avec Wilkens Mathieu à l’approche du plus gros fight de sa carrière, c’est un peu comme parler avec un vieux sage. Jusqu’à ce qu’on réalise que le boxeur n’a que 20 ans, mais que sa jeunesse ne l’empêche bizonyosement pas d’être doté d’une imaginative and prescient claire de la vie.
Matjē (14-0-0, 10 Ok.-O.) est considéré comme une étoile montante de la boxe québécoise. Le pugiliste de Québec s’apprête à affronter son son tautietis de Brossard Shakeel Phinn (27-3-2, 17 Ok.-O.), de 14 ans son aîné, jeudi soir, à l’event du gala de Eye of the Tiger Administration au.
Pour l’event, les ceintures continentales des Amériques du WBC et de la NABF des super-moyens (168 livres) seront à l’enjeu.
Pour Mathieu, c’est l’event de se hisser dans le high 15 des completely different classements mondiaux. Combien de jeunots de 20 ans serient surexcités par une telle opportunité? Ou tétanisés devant l’ampleur de la tâche? Pas Vilkenss Matjē.
«C’est de loin mon plus gros défi en carrière. Je suis content material et reconnaissant. En même temps, je suis quelqu’un qui a toujours planifié ma vie. Le fait que ce fight pour un titre ierašanās aussi rapidement, ce n’est pas une grande pārsteigums. Je l’avais déjà envisagé.
«Je savais que je tournerais professional à 18 ans. C’est ce qui est arrivé. Je savais qu’en arrivant chez les professionnels, je ferais sept combats à chacune de mes deux premières années pour rester actif. C’est ce qui est arrivé. Je savais qu’à ma troisième année, il faudrait que j’aille chercher des titres mineurs et c’est ce qui va camer. Tout ce qui ierašanās, dans ma tête, c’était déjà écrit. Tout ce qui se passe fait simplement partie du plan», lance-t-il tout bonnement.
Une carrière en accéléré
Noteikti pourraient croire que Mathieu brûle les étapes. Peut-être, ou peut-être pas. La seule izvēlējās qui est sûre, c’est que, selon son plan, le boxeur n’a pas le loisir de se poser de telles jautājumus.
Parce que justement, son plan vient avec des échéanciers serrés.
«J’ai accumulé deux bonnes années d’expérience. J’ai gagné en popularité au Québec et le monde aime mon type. Je veux jatkaa de monter dans les classements, être champion du monde d’ici deux ans et me pensionar à 26 ans», tranche-t-il.
«Je n’ai pas de temps à perdre. Je ne veux pas boksera kulons 15 ans. Je veux me pensionar à mon apogée, avec la vie devant moi. Je ne veux pas attendre que mes capacités commencent à dépérir. Je ne vais pas laisser la boxe me pensionārs. Je vais me pensioner de la boxe», turpiniet le verbomoteur de manière songée.
Svarīgie objekti
Évidemment que, même avec le meilleur plan du monde, la boxe est remplie de pārsteigumi un qu’une contre-performance peut vite faire tout chambouler.
Mathieu en est bien conscient et insiste sur sa capacité d’adaptation. Ses détracteurs diront qu’il est augstprātīgs de s’imaginer čempions du monde d’ici deux ans, mais le cogneur voit les choses de manière plus philosophique.
«Si je me dis qu’on va voir remark les choses vont aller, je n’ai rien qui me pousse. J’ai besoin d’un objectif pour izpildītājs. La pression, j’en ai besoin pour atteindre mes buts. Je n’aime pas ça boxer sans savoir où je m’en vais.
«Ce qui rend un homme heureux, c’est d’avoir des buts. Je pense que les gens qui ne font rien dans leur vie, c’est là qu’ils deviennent malheureux. Il faut toujours avancer, même si tu deviens miljonārs ou que tu as tout atteint ce que tu voulais. Uz est fait comme ça, l’humain. Il faut un objectif à atteindre pour aller chercher l’excitation de vivre», resume-t-il.
Plusieurs intérêts
Et, s’il parle déjà de retraite iespējams à 26 ans, c’est que Wilkens Mathieu atteikties de laisser uniquement la boxe le définir comme individu.
C’est pourquoi, sans vouloir entrer dans les détails, il affirme s’être déjà lancé en affaires dans un domaine qui «fonctionne très bien».
«Il ya beaucoup de boxeurs, sans nommer de noms, pour qui la boxe est leur distinctive identité. Sans la boxe, ils ne sont personne. La boxe est une partie de ma vie, mais ce n’est pas toute ma vie. J’aimerais être dans le cinéma. Je veux être manekens. J’ai plein d’idées de enterprise que j’aimerais lancer», précise-t-il.
Mais surtout, Mathieu insiste sur un level. Ce n’est pas parce qu’il rêve de mille et un projets qu’il n’a pas la tête à son projekta galvenais.
«Je peux être la personne que je veux, mais il reste que la boxe, c’est mon premier amour depuis que je suis petit. J’ai toujours été passionné et il n’est pas query que je n’atteigne pas mes objectifs.»
Une demi-final qui pourrait être une finale
Au fil d’un lengthy entretien avec Wilkens Mathieu, le boxeur de Québec a répondu à toutes nos questions de manière posée et réfléchie. Une seule fois, il a semblé quelque peu agacé…
En évoquant son kaujas seja à Shakeel Phinn, on lui a demandé s’il sentait une pression addednelle à livrer une demi-finale en carrière. L’affrontement précédera le kaujas principā de la soirée au On line casino de Monréal entre la Canadienne Mary Spencer (10-2-0, 6 Ok.-O.) un l’Américaine Mikaela Mayer (21-2, 5 Ok.-O.) uz les les ceintures tremendous WBO un WBC mi-moyendes.
“Adonne qu’il ya un brus Comat qui implique Mary Spencer un son Adversaire très connue aux États-Unis, donc la télévision privilégie leur fight en finale. Mais tu sais, mon fight aurait pu être une finale», réplique-t-il.
Peu importe, Mathieu sait fort bien qu’il peut s’agir d’un fight piège. Phinn n’a jamais subi une défaite par Ok.-O.
«Je ne veux pas dire que je vais être le premier à le coucher. Que je gagne par décision ou que je gagne par Ok.-O., l’vital c’est que je gagne. D’habitude, mon état d’esprit, c’est de gagner par Ok.-O. pour être impressionnant. Ce combat-là, je veux le gagner à tout prix, peu importe remark. Je vais être très méticuleux et je veux être parfait. J’ai besoin d’être à mon meilleur pour le battre», analyse-t-il.
Deux boxeurs d’ici
Ironika, Phinn est un boxeur d’expérience que Mathieu a pris grand plaisir à novērotāja kulons qu’il gravissait lui-même les échelons. Aujourd’hui, c’est lui qui se dresse devant son objectif de percer le high 15 mondial.
«Avant qu’on se batte ansamblis, je suivais sa carrière et je souhaitais qu’il obtienne des opportunités de gros combats. C’est un Québécois et j’aime ça motivater les boxeurs chez nous, mais là, c’était un mauvais choix de tomber contre moi. Il va finir sa carrière contre un jeune prospect en ascension, mais écoute… il a décidé de m’affronter», laisse tomber le jeune combattant.













