Nos prédictions pour la semaine 2 dans la NFL: déjà des entraîneurs qui se rapprochent du chômage

Une seule petite semaine d’activités est complétée dans la NFL, mais déjà, le marché des entraîneurs en chef connaît des secousses et le taux d’emploi risque d’être revu à la baisse. Examinons les cas où les sièges semblent les plus chauds.

• À lire aussi: L’effet Parsons énergise les Packers et prédiction pour le duel du jeudi soir

• À lire aussi: Une douce revanche pour Aaron Rodgers, qui nargue généreusement les Jets

Aussi bien régler en premier lieu le cas le plus évident, celui de Mike McDaniel à la tête des Dolphins. Il y a autant de chances qu’il finisse la saison à Miami qu’il y a de chances que le soleil ne se lève pas demain.

Son postérieur ressemble de plus en plus à un T-bone surcuit sur le gril et ce n’est pas juste à cause de la déconfiture de dimanche dernier.

Oui, il a guidé les Dolphins deux fois en éliminatoires en trois saisons à la barre, mais ses concepts offensifs semblent avoir été décryptés par les coordonnateurs défensifs adverses. La fiche de 7-12 de son équipe en décembre et janvier sous sa gouverne n’inspire pas confiance lorsque les équipes sont censées atteindre leur apogée.

Un éventuel ménage à Miami emportera aussi le directeur général Chris Grier. En poste depuis 2016, il a construit un alignement qui s’est rendu seulement trois fois en éliminatoires, sans la moindre victoire. Ça suffit les folies!

D’autres candidats de choix

Il n’y a pas que McDaniel qui se trouve en danger de pointer au chômage, que ce soit en cours de saison ou dès le dernier coup de sifflet.

Brian Daboll joue assurément sa carrière cette saison chez les Giants. Il a eu trois saisons complètes pour ériger son programme à New York et même s’il est reconnu comme un brillant esprit offensif, l’attaque des Giants a régressé du 18e à la 29e puis à la 30eplace sous ses ordres.

Évidemment, ça n’aide en rien quand il n’y a pas de véritable quart-arrière à bord et c’est pourquoi il sera tenté par le diable d’envoyer dans la mêlée le choix de première ronde Jaxson Dart à la première occasion. Le pari sera dangereux pour un jeune quart derrière une ligne offensive médiocre, mais Dart pourrait permettre à Daboll de gagner du temps.

Ailleurs, parlant de gestion de quarts-arrières, les Browns nagent en pleine apocalypse à cette position depuis la nuit des temps. Encore plus, en fait, depuis qu’ils ont offert un pont d’or à Deshaun Watson pour remplacer Baker Mayfield.

Le pilote Kevin Stefanski a dû jongler avec plusieurs partants pas épatants qui ne sauront sauver son emploi. À moins que le choix de troisième tour, Dillon Gabriel, passe du banc au terrain en réalisant des miracles inattendus.

Les autres noms à surveiller sont Shane Steichen s’il n’amène pas les Colts en séries à sa troisième saison, tout comme Jonathan Gannon, qui est exactement au même point avec les Cardinals.

Brian Callahan, avec les Titans, n’en est qu’à sa deuxième saison et a le projet de développer Cam Ward, ce qui devrait lui faire bénéficier d’un sursis à moins d’un désastre. On dirait la même chose de Dave Canales en Caroline, mais le propriétaire David Tepper est un intempestif qui aime vite brasser la cage. À suivre…

Une surprise en vue?

Là où il faudra porter une attention particulière, c’est à Cincinnati. Zac Taylor en est à sa septième saison en poste à la barre des Bengals. Il semblait bien en selle en 2021 et 2022 avec une présence au Super Bowl et une participation à deux finales de la conférence américaine, mais depuis, l’équipe stagne.

Il y a beaucoup trop de talent offensif chez les Bengals pour se contenter de peu. Cette équipe devrait être aspirante aux grands honneurs, rien de moins. La saison dernière, avec un dossier de neuf victoires et huit revers malgré une prestation spectaculaire de Joe Burrow et de l’attaque, passe certainement de travers.

Taylor demeure sous contrat jusqu’au terme de la saison 2026 et il serait étonnant que les Bengals, connaissant leurs habitudes, acceptent de le payer dans le vide, mais sait-on jamais. Avant lui, Marvin Lewis était resté 15 ans en poste malgré de nombreuses critiques.

Il faudra vite, cependant, que l’équipe montre signe de vie. Dans le cas contraire, Burrow pourrait s’impatienter et le quart-arrière est de plus en plus influent dans l’organisation.

SEMAINE 2

 

MON CHOIX

Washington à Green Bay PACKERS

 

MES CHOIX

Cleveland à Baltimore (13 h) RAVENS

Jacksonville à Cincinnati (13 h) BENGALS

NY Giants à Dallas (13 h) COWBOYS

Chicago à Detroit (13 h) LIONS

Nouvelle-Angleterre à Miami (13 h) DOLPHINS

San Francisco à La Nouvelle-Orléans (13 h) 49ERS

Buffalo à NY Jets (13 h) BILLS

Seattle à Pittsburgh (13 h) STEELERS

LA Rams au Tennessee (13 h) RAMS

Caroline en Arizona (16 h 05) CARDINALS

Denver à Indianapolis (16 h 05) BRONCOS

Philadelphie à Kansas City (16 h 25) EAGLES

Atlanta au Minnesota (20 h 20) VIKINGS

 

MES CHOIX

Tampa Bay à Houston (19 h) TEXANS

LA Chargers à Las Vegas (22 h) CHARGERS

RÉSULTATS DE LA SEMAINE DERNIÈRE : 10 en 16 (62,5%)

LES CHOIX DU JOURNAL

Browns de Clevelans (0-1) c. Ravens de Baltimore (0-1)

DES RAVENS ENRAGÉS

Pendant trois quarts et demi, dimanche, les Ravens ont eu l’air de l’équipe la plus dominante du siècle. L’effondrement qui a suivi est notoire, mais n’oublions pas que cette équipe ressemblera bien plus à celle des 55 premières minutes qu’à celle des cinq dernières. Les Browns n’ont donné que deux maigres verges par course à leur premier match, mais la saison dernière face aux Ravens, ils avaient concédé 344 verges au sol en deux matchs. Les Ravens voudront tout détruire après leur déveine.

– Ravens par 13

Jaguars de Jacksonville (1-0) c. Bengals de Cincinnati (1-0)

À L’ATTAQUE DE SE LEVER

La défense des Bengals ne performera pas toujours comme à la première semaine, quand elle a profité de deux bourdes des receveurs des Browns pour réussir des interceptions. L’attaque s’est contentée de 141 verges et le receveur étoile Ja’Marr Chase n’a été ciblé que cinq fois, captant deux passes pour 26 verges. N’allez pas croire que ça va se reproduire face aux Jaguars, qui ont bien paru défensivement contre des Panthers qui n’ont pas un huitième du dixième de la force de frappe des Bengals.

– Bengals par 7

Giants de New York (0-1) c. Cowboys de Dallas (0-1)

ENCORE RUSSELL WILSON

Russell Wilson conserve son poste de quart partant… Même si l’attaque des Giants n’a franchi le milieu du terrain que trois fois. Même si en 40 départs depuis 2022, les attaques qu’il a dirigées ont inscrit une moyenne anémique de 19,3 points. Même s’il a l’air fini, bref! Les Cowboys ont bien couru avec le ballon (5,4 verges par course) jeudi dernier et les Giants ont donné 220 verges au sol de leur côté. Le match se jouera là. Le front défensif des Giants donnera quand même du mal aux Cowboys.

– Cowboys par 4

Bears de Chicago (0-1) c. Lions de Detroit (0-1)

LE BEN JOHNSON BOWL

Ben Johnson, ancien coordonnateur offensif à succès des Lions, s’amène dans son ancienne ville. Après un départ canon lundi soir, Caleb Williams s’est retrouvé sous pression et l’attaque a disparu. Personne ne connait mieux les tendances offensives de Johnson que les Lions et ils lui compliqueront la vie. Outre les courses improvisées de Williams, le jeu au sol des Bears n’a pas levé et c’est ce qui manque dans l’arsenal de Johnson. Les Lions ont été pitoyables à la semaine 1, mais ont tout pour rebondir.

– Lions par 6

Patriots de la Nouvelle-Angleterre (0-1) c. Dolphins de Miami (0-1)

APPARENCES TROMPEUSES?

Ce duel est un véritable casse-tête. Les deux équipes ont mal paru à la première semaine, mais dans le cas des Dolphins, on peut même parler de catastrophe immonde. Les Dolphins sont capables de mieux à l’attaque, mais leur ligne offensive demeure louche et défensivement, comme prévu, leur tertiaire ne semble pas de calibre NFL. Les Patriots ont mal paru offensivement et ont perdu neuf de leurs 11 derniers matchs contre les Dolphins, dont leurs cinq derniers à Miami. Embêtant…

– Dolphins par 2

49ers de San Francisco (1-0) c. Saints de La Nouvelle-Orléans (0-1)

DES ABSENTS DE TAILLE

Les Niners ont connu un bon départ face aux Seahawks, malgré la perte d’éléments offensifs importants comme George Kittle et Brock Purdy. Kittle ratera quelques semaines et Purdy ne devrait pas jouer cette semaine, remplacé par Mac Jones. Jones devra faire sa part, puisque Christian McCaffrey a touché 31 fois au ballon dimanche, une charge énorme. Le receveur de deuxième année Ricky Pearsall est en voie de devenir solide. Et les Saints, eux? Ils travaillent fort…

– 49ers par 4

Bills de Buffalo (1-0) c. Jets de New York (0-1)

À NE PAS PRENDRE DE HAUT

Les Bills ne pourront pas toujours s’en sortir avec un quatrième quart ridiculement spectaculaire. Surtout que les Jets ont démontré, contre la défense respectée des Steelers, qu’ils ne seront pas une proie facile. Le défi d’affronter un quart-arrière mobile comme Justin Fields représente toujours un défi de taille. N’oublions pas que malgré leur victoire, les Bills ont concédé 238 verges au sol. Les Jets, de leur côté, ont gagné 182 verges au sol. Les Bills doivent vite descendre de leur nuage.

– Bills par 7

Seahawks de Seattle (0-1) c. Steelers de Pittsburgh (1-0)

DÉPARTS À L’OPPOSÉ

Après un bon départ avec les Steelers, Aaron Rodgers vivra un gros test contre la défense des Seahawks. Dimanche, il a réussi cinq jeux aériens de 20 verges ou plus. Sam Darnold n’a pas eu autant de succès chez les Seahawks avec seulement 150 verges par les airs. Outre son excellent receveur Jaxon Smith-Njigba (124 verges), ses autres receveurs n’ont été chercher que 26 verges. Les Seahawks ont été 7-1 sur la route la saison dernière, mais Darnold se fera crucifier.

– Steelers par 2

Rams de Los Angeles (1-0) c. Titans du Tennessee (0-1)

PAS FACILE…

Bienvenue dans la NFL, Cam Ward! Le quart-arrière recrue des Titans a été accueilli dans la ligue par six sacs du quart des Broncos. Et voilà qu’il affronte la redoutable ligne défensive des Rams, qui a elle-même produit trois sacs dimanche. Ward devrait encore se sentir comme de la chair à canon. Il n’a réussi qu’une de ses 12 passes qui ont voyagé plus de 10 verges dans les airs. Ward vivra certainement de meilleurs jours, mais pas contre les Rams. Ses receveurs n’inspirent pas la crainte.

– Rams par 8

Panthers de la Caroline (0-1) c. Cardinals de l’Arizona (1-0)

DU CHEMIN À FAIRE

Autant les Panthers que les Cardinals ont du chemin à faire. Oui, les Cardinals ont gagné, mais ils ont laissé les Saints s’approcher bien trop près et leur ont concédé cinq sacs du quart. Contre une vraie équipe, ça ne pardonne pas. Heureusement pour eux, les Panthers n’ont pas l’air non plus, du moins pour l’instant, d’une vraie équipe. À son premier match en carrière, le receveur Tetairoa McMillan a bien fait avec cinq réceptions pour 68 verges. Les autres ailiers espacés, avec 21 verges, ont été des fantômes.

– Cardinals par 4

Broncos de Denver (1-0) c. Colts d’Indianapolis (1-0)

RETOUR À LA NORMALE?

Après une saison recrue remplie de promesses, le quart-arrière des Broncos Bo Nix a été franchement mauvais dimanche, avec seulement 4,4 verges par passe tentée. Ne paniquons pas! Sa contre-performance a été habilement masquée par la défense, qui a réussi six sacs du quart et contrôlé le match. Les Colts, eux, ont eu l’air de dominer comme les Cowboys de 1993, mais Daniel Jones découvrira un front défensif plus vorace que celui des Dolphins. Il ne faut pas s’attendre à un match aussi productif.

– Broncos par 3

Eagles de Philadelphie (1-0) c. Chiefs de Kansas City (0-1)

REVANCHE DU SUPER BOWL

Pour la deuxième fois seulement de sa carrière, Patrick Mahomes se retrouvera dans le rôle de négligé, selon les preneurs aux livres. Le match a pourtant lieu à Kansas City. C’est dire à quel point les Chiefs n’ont convaincu personne à la semaine 1. Encore une fois, l’un de leurs receveurs (Xavier Worthy) est sur le carreau. L’attaque aérienne des Eagles n’a pas été impeccable non plus et AJ Brown devra être impliqué davantage. La défense des Eagles va encore trouver le moyen de hanter Mahomes.

– Eagles par 3

Falcons d’Atlanta (0-1) c. Vikings du Minnesota (1-0)

L’EFFET MCCARTHY

Le bruyant domicile des Vikings est devenu l’un des endroits les plus difficiles où jouer. Les Vikings y ont gagné huit de leurs neuf matchs l’an passé. Les Mauves sont survoltés par l’effet JJ McCarthy, leur jeune quart-arrière qui a orchestré une remontée au quatrième quart lundi. Face aux Falcons, ils devront toutefois commencer à l’heure. L’attaque n’avait généré que 85 verges en trois quarts face aux Bears. L’attaque aérienne des Falcons produit et le porteur Bijan Robinson est toujours dangereux.

– Vikings par 4

Buccaneers de Tampa Bay (1-0) c.Texans de Houston (0-1)

MATCH ALLÉCHANT

Ça part bien un programme double du lundi soir! Le premier test pour la ligne offensive remodelée des Texans n’a pas été concluant, loin de là. CJ Stroud a été victime de trois sacs, il a été frappé sept fois et il s’est retrouvé sous pression sur plus de 40% de ses passes. C’est la 14^e fois que c’est le cas depuis ses débuts en 2023, selon ESPN. Il faut que ça change! Heureusement, les Buccaneers ne sont pas reconnus pour la monstruosité de leur front défensif et Stroud devrait quitter le stade en un morceau.

– Texans par 4

Chargers de Los Angeles (1-0) c. Raiders de Las Vegas (1-0)

HERBERT EN FORME

Geno Smith a accumulé 362 verges par les airs, un record d’équipe pour un premier départ avec les Raiders. C’est fort encourageant! Il n’hésite pas à prendre des décisions agressives, une nécessité contre un bon club comme les Chargers. Son vis-à-vis dans ce deuxième duel du lundi soir, Justin Herbert, a commencé la saison en grande force et le coordonnateur offensif Greg Roman lui a demandé de recourir davantage à ses jambes, un autre atout insoupçonné dans son arsenal. La tertiaire des Raiders ne résistera pas.

– Chargers par 7